A Toulouse, le Fablab festival accueille les industries (et les makers) de demain | E-Learning-Inclusivo (Mashup) | Scoop.it

Un atelier du FabLab festival en 2015.

 

Le Fablab toulousain, le premier de France à avoir vu le jour, veut réunir dans le cadre d’un festival 10.000 personnes autour des « makers ». L’association veut ancrer cet événement international et fédérer le réseau européen des ateliers de fabrication.

Après avoir accueilli 5000 visiteurs en 2015, le FabLab Festival est de retour cette année à Toulouse du 5 au 8 mai. Organisée par Artilect, la première structure de ce genre en France, cette manifestation met en avant ces lieux d’apprentissage par le « faire » grâce au Fab Lab, ces ateliers de fabrication où les membres peuvent développer, créer, tester des inventions réalisées notamment avec des imprimantes 3D.

Plus grand rassemblement des FabLabs européens, la manifestation toulousaine accueille durant trois jours plus de 100 acteurs français, 50 internationaux et plus de 500 entreprises dont 50 start-up qui viendront discuter et échanger sur le thème : « Les FabLabs : ils vont changer la vie ». « Nous voulons ancrer le festival comme un événement international pour Toulouse », souligne Claude Soria, le coordinateur de l’événement. « L’an dernier, nous avions accueilli un pays africain, le Burkina Fasso. Cette année, sept pays africains seront présents pour cette nouvelle édition ».

Pour continuer à organiser les différentes structures existantes, le festival accueillera la première assemblée générale de réseau des FabLabs français. Ce réseau permettra notamment de favoriser la naissance de projets communs et la communication sur les projets de chacun.

 

Conférences et village de drones

Une soixantaine de stands présentant les inventions des membres du FabLab Artilect sera installée. Pour la deuxième année consécutive, le public pourra voir le Dronefest, une volière construite spécialement pour accueillir un ballet de drones, dont certains ont été conçus dans l’enceinte du FabLab. Les visiteurs pourront ainsi s’essayer, avec l’aide d’un moniteur, à piloter un drone. « Le public pourra même en fabriquer un, on retrouvera également une représentation de l’Etoile noire de Star Wars avec des vaisseaux », précise Claude Soria. Autre curiosité : un drakkar construit par la compagnie du Batar et la start-up Opendesk, qui produit des plans de meubles en open-source. Propulsé par quatre rames et une large voile carrée, il sera mis à l’eau à l’été 2016.
Julie Rimbert

 

 


Via Jacques Le Bris