renvoie en effet à un ensemble de pratiques hétérogènes : la participation aux débats publics, l’exposition de soi dans des récits intimes, le développement de pratiques amateurs, les bricolages (remix, sample, collage) de produits culturels standardisés, la recherche de signes de distinction, l’affirmation de choix de vie autonome, la quête de réputation, etc.
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Le processus de subjectivation : l’extériorisation de soi
La première dynamique est celle de l’extériorisation de l’identité des personnes dans des signes, formulation qui recoupe, au moins partiellement, ce qui est souvent qualifié de processus de subjectivation[8] La notion de subjectivation fait l’objet d’acceptions... [8] . Les interfaces du web 2.0 présentent toutes une entrée individuelle, une fiche de signalement, qui constitue le point de départ de toute navigation. Celle-ci enregistre certaines caractéristiques stables et durables des personnes, mais aussi et surtout des signes d’identité beaucoup plus diffus, mouvants et multiples que les participants déposent dans leurs goûts, leurs amis, leurs activités ou leurs œuvres. Ce que l’on qualifie habituellement de dynamique « expressiviste »[9] ALLARD et VANDENBERGHE, 2003. [9] renvoie en effet à un ensemble de pratiques hétérogènes : la participation aux débats publics, l’exposition de soi dans des récits intimes, le développement de pratiques amateurs, les bricolages (remix, sample, collage) de produits culturels standardisés, la recherche de signes de distinction, l’affirmation de choix de vie autonome, la quête de réputation, etc.