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SUR VARIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES

From www.semaineducerveau.fr - March 13, 8:14 AM :

→  Semaine du cerveau - Du 16 au 22 mars 2015

Des articles qui aident parents et enseignants à comprendre le fonctionnement du cerveau ;-)

A consulter et à garder dans sa liste des favoris. De nombreuses ressources pédagogiques pour mieux comprendre les élèves que nous observons sans pouvoir les aider, notamment les dys...

Cet article présente de manière synthétique les recherches de Stanislas Dehaenen psychologue cognitif, professeur au collège de France. 

Les quatre piliers identifiés pour l'apprentissage sont :

1. L’attention, un filtre qu’il faut savoir captiver et canaliser (l'effet maître est jugée comme un effet important)

2. L’engagement actif

3. Le retour d’information (avec une grande tolérance aux erreurs, essentielles dans le processus d'apprentissage, avec aussi le renforcement social

4. Consolider l’acquis

En conclusion de l'article :

"Au final, les résultats des sciences cognitives sont extrêmement clairs sur le sujet : le sommeil a un rôle à jouer dans l’apprentissage, et il vaut mieux distribuer un peu tous les jours cet apprentissage plutôt que de le concentrer en une seule fois. Mieux vaut un quart d’heure tous les jours plutôt qu’une heure quelques jours par semaine, en particulier au regard de la mémoire à long terme. Le cerveau n’est pas fait pour n’apprendre que la moitié de la semaine. C’est là que les serious games pourraient jouer un rôle considérable et amorcer un cercle vertueux, notamment le week-end et en particulier dans les familles défavorisées, où en un quart d’heure tous les soirs la cognition serait stimulée plutôt que de voir l’enfant demeurer en mode passif deux voire trois jours de suite, notamment avec la semaine de quatre jours.

L’école se doit donc de fournir à « la merveilleuse machine humaine » un environnement structuré, enrichi, exigeant – tout en étant accueillante, généreuse et stratégiquement tolérante à l’erreur."

ne pédagogie efficace repose donc sur l’identification des automatismes à inhiber plutôt que sur la multiplication à l’infini des exercices sur le même sujet : « Rien ne sert de répéter ; il faut inhiber à point », selon la formule d’Olivier Houdé…

La métacognition consiste à commenter ses propres processus cognitifs. C’est la fameuse réflexivité : « Il y a apprentissage quand il y a retour d’information et détection d’erreur par l’apprenant lui-même ou par le formateur. » L’apprentissage optimal est obtenu quand il est parsemé de tests, plutôt que quand les tests sont concentrés : « Une démarche de formation favorisant la métacognition comporte des buts cognitifs explicites et une vérification fréquente de la progression afin de favoriser l’auto-évaluation. Dans ce cas, le formateur n’est pas là pour dispenser une parole professorale, mais pour tenir un rôle de guide. »

(...)

La consolidation vise à faire passer une information de la mémoire court terme à la mémoire long terme : « Pour optimiser l’efficacité pédagogique, il convient de répartir les apprentissages en séquences courtes, et de s’appuyer sur des apprentissages passés : les apprentissages effectués dans un domaine forment un lit facilitateur pour de nouveaux apprentissages dans le même domaine. »

Excellent article !

neurosciences : collection d'approches intéressantes et utiles pour les pedagogues